Evaluation de la survie des captures indésirées de langoustine
Un total de 1581 individus a été échantillonné au cours de la campagne de printemps, 1798 à la campagne d’été et 1555 à la campagne d’automne. Un total de 4934 langoustines a donc été suivi durant les 3 saisons prises en compte dans cette étude.
Les taux de survie calculés sont de 36,9% [20.9 ; 52,9] pour les individus triés selon le scénario « standard » et de 51,2% [30,9 ; 71,5] pour les individus triés selon le scénario « dispositif /goulotte». Ces résultats confirment le haut potentiel de survie des langoustines rejetées et appuient les conclusions des précédentes études sur la zone. Par ailleurs, nos résultats démontrent que l’utilisation d’un dispositif permettant un retour à l’eau direct des captures non désirées de langoustine au fur et à mesure du tri améliore significativement le taux de survie des langoustines.
Cette étude a été revue par les scientifiques du CSTEP (EWG 17-03 et PLEN 17-02). Les résultats ont été jugés valides et la Commission Européenne a donc proposé la pérennisation de l’exemption à l’obligation de débarquement pour haut taux de survie pour la langoustine du golfe de Gascogne pêchée au chalut.
Amélioration des pratiques de tri à bord
Des plans de goulottes ont été réalisés et certains prototypes ont être testés (notamment constitués d’une goulotte souple).
Pour tous navires titulaires de l’ANP langoustine (divisions CIEM VIII a, b, d et e), les professionnels ont rendu obligatoire l’utilisation d’un dispositif permettant d’assurer la remise à l’eau dans des conditions optimales des langoustines sous taille.